MONTAGNE DE BUTTES - Le plan daffectation cantonal et les permis de construire en consultation.
Le projet de parc éolien de la Montagne de Buttes est à lenquête publique dès aujourdhui et pour un mois. Le Département du développement territorial et de lenvironnement met en consultation le plan daffectation cantonal ainsi que son règlement et lensemble des études et rapports. Les communes des Verrières, de La Côte-aux-Fées et de Val-de-Travers font de même avec les permis de construire respectifs (un dans chaque village).
Au total, ce sont léquivalent de quatre à cinq classeurs fédéraux qui sont ainsi mis en consultation, note Christian Mermet, président du comité de pilotage du parc. On retrouve, pêle-mêle, les différentes études dimpact, le rapport sur le suivi environnemental, les mesures de compensation ou encore une demande de défrichement.
Tous ces documents peuvent être consultés tant auprès du Service cantonal de laménagement du territoire, rue de Tivoli 5 à Neuchâtel, quaux bureaux communaux des Verrières, de La Côte-aux-Fées et de Val-de-Travers (à Couvet). Dans ces trois derniers lieux seront aussi visibles les documents pour les demandes de permis de construire.
Toutes les oppositions devront être adressées au canton (pour le plan daffectation et les études) ou aux communes (pour les permis de construire) jusquau 4 juillet prochain.
Pour la commune de Val-de-Travers, le permis de construire mis à lenquête publique tient compte du référendum sur lequel les citoyens vallonniers voteront le 25 septembre prochain. «Le projet prévoit deux options», explique Christian Mermet. «Une première où la population accepterait la modification de la zone de protection attaquée par le référendum, une seconde où elle ne laccepterait pas.»
Quel que soit le résultat du vote, «il ny aurait pas de conséquence sur le nombre déoliennes, mais il y en aurait sur la position dune éolienne et du chemin qui y mène». Léolienne en question pourrait être déplacée de quelques mètres et le chemin daccès contournerait la zone de protection. «Nous pensons, avec les associations de protection de lenvironnement qui ont suivi le projet, que la première option est meilleure, en raison dun impact sur lenvironnement moindre.»